Le portrait du mois : Clément Izquierdo, l'étoile montante du cyclisme provençal

Après une saison 2024 assez exceptionnelle passée sous les couleurs de l'AVC Aix en Provence, et auteur de 4 succès sur la scène nationale (dont 1 victoire sur la 2e étape du Tour de Moselle en classe 2, la Classique Puisaye-Forterre qui comptait pour la Coupe de France DN1, et deux autres victoires en Elite Nationale), nous avons appris cet hiver que Clément Izquierdo rejoindrait la formation française Cofidis. Le jeune provençal a très gentiment accepté de répondre à nos questions. 

Tout d'abord Clément, comment vas-tu ? 

Je me sens bien, même si je suis tombé malade juste avant le deuxième stage avec l'équipe, mais les jambes sont plutôt bonnes. 

Après cette saison de folie, on imagine que tu as dû être sollicité par de nombreuses équipes, ça te tenait à cœur de rester dans une formation française ?

Oui, bien sûr. Pour ma première année chez les professionnels, je ne voulais pas trop de changement pour ne pas trop être déstabilisé. Mais surtout, représenter Cofidis, l'une des plus ancienne équipe cycliste me tenais à cœur dans mon choix. 

Comment s’est passé ton intégration dans ta toute nouvelle équipe ? Nouveaux coéquipiers, staff, matériel…

Je suis un peu timide, donc j'ai eu un peu de mal, mais les coureurs sont tellement cool que maintenant, je n'ai plus de soucis à ce niveau là. Pour le staff, c'est la même chose, ils sont au top et dévoués à 100%. C'est donc parfait pour performer.  Concernant le matériel, nous avons beaucoup de chance cette année, le vélo et les roues sont incroyables. On a tout pout performer ! 

Cette première saison chez les professionnels représente un grand saut dans ta carrière, comment as-tu abordé cette transition, tant au niveau physique que mental ?

C'est sur que le gap est grand, mais il ne faut pas avoir peur ; tout le monde est passé par là. Pour le coté mental, nous avons dans l'équipe un hypnothérapeute qui nous accompagne. Puis concernant le physique, j'ai déjà participé à deux stages en décembre et en janvier  à Calp (Espagne) avec l'équipe pour accumuler les kilomètres et les intensités. A la maison, c'est également plus de sacrifices. 

Avec toutes les courses qui ont lieu en PACA, notamment dans les Bouches-du-Rhône (comme le Grand Prix La Marseillaise et le CIC Tour de la Provence), quelles courses vas-tu disputer en ce début d'année 2025 ?

Je vais commencer la saison en Espagne, et je pendrai par la suite le départ du Grand Prix la Marseillaise sur mes routes d'entrainement et l'étoile de Bessèges. 

Clément, tu es souvent considéré comme un puncheur. Es-tu d'accord avec cette étiquette ? Ou préfères-tu te définir autrement ?

Je ne me connais pas encore à 100%. Je sais que ma qualité principale est le punch mais il y a pleins de courses à découvrir et de voir là où je peux performer. 

De quelle course rêves tu ? 

Je rêve du Tour de France, bien évidement. 

Enfin, quel message aimerais tu passer à ceux qui te suivent depuis le début, notamment les jeunes cyclistes qui rêvent de suivre ton parcours ?

Tour est possible, il suffit simplement d'y croire et de se donner les moyens d'y arriver. 

Tous les indicateurs sont donc au verts pour cette première saison chez les professionnels, ce qui laisse entrevoir de belles perspectives à l'avenir.